Mârîye : one vikêrîye de Joseph Bodson


mariye-marieL’été est propice aux lectures… Et voici quelques articles pour vous sustenter après de longs mois de disette (mea maxima culpa).
Le premier d’entre eux est un récit de vie, écrit par Joseph Bodson en wallon de la Basse-Sambre.

En quelques tableaux, en quelques moments choisis, aussi colorés que dans son précédent ouvrage Li mwart do blanc Mâtî, l’auteur nous raconte la vie de Marie, une fille de la campagne. Toue sa vie est évoquée, de la plus tendre enfance à l’âge de la sagesse. L’auteur ne passe pas les difficultés et face aux aléas du temps, aux malheurs, on prend du recul pour s’apercevoir que les moments heureux, comme les moments malheureux s’inscrivent dans quelque chose de plus large. C’est le lecteur, d’ailleurs, qui s’empare de ces moments volés pour reconstruire la vie de Marie.

Mais, au-delà de l’évocation de la vie d’une personne, certainement proche de certaines personnes côtoyées par l’auteur lui-même, c’est tout un lieu, toute une époque qui sont réanimés.

Marie avait été écrit en français par Joseph Bodson, mais elle n’a pu trouvé sa parfaite complétude que dans un récit conté en langue wallonne. C’est donc dans cette langue que l’on conseillera évidemment au lecteur de lire cette histoire.

 

L’ouvrage est disponible aux éditions Audace, pour le prix de 15 €.

Une réflexion sur “Mârîye : one vikêrîye de Joseph Bodson

  1. Mahin Lucien dit :

    Ene peclêye di beas mots e walon. Li stîle ås coûtès fråzes sins viebe est pa des côps sbarant, mins n’ displait nén ås lijheus. Pacô, on voet bén, mågré tot ki ça a stî ratourné do francès. Metans, p. 9 : « Li gade baxhe ses coines; co ene miete, ele vos dinreut des côps d’ coine »: estô di « diner des côps d’ coine » on atindreut on viebe pus walon: souker : … co ene miete, ele vos soucreut (cor one miète, èle vos sucreut).

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